Dans un monde où l'alimentation saine est devenue une préoccupation majeure, Paul Kita, journaliste chez Men's Health, a décidé d'explorer ce que signifie consommer des aliments riches en protéines pendant trois semaines. Son objectif ? Non seulement gagner en masse musculaire, mais aussi découvrir les effets que cela pourrait avoir sur son bien-être général.
Une nouvelle approche alimentaire
À 39 ans, Paul Kita est un père de famille actif, habitué à une diète simple composée d'aliments non transformés. Fort de son expérience passée avec des compléments comme la créatine, il s'est laissé séduire par une offre séduisante de barres protéinées, de muffins riches en protéines et d'autres produits prometteurs. Accompagné d'un collègue, il a constitué un arsenal d'aliments enrichis en protéines pour tenter cette expérience.
Les premières semaines : entre découvertes et désagréments
Rapidement, Paul est confronté à un constat troublant : les produits achetés sont souvent excessivement sucrés, ce qui perturbe son palais. Entre confusion gustative et un certain dégoût, il ressent aussi des effets indésirables tels que ballonnements et inconfort digestif. La surcharge en protéines, associée à des édulcorants artificiels, lui cause un inconfort intestinal fréquent.
À mesure que les jours passent, il se rend compte que sa sensation de satiété devient problématique. Ces produits, bien que riches en protéines, lui coupent l'envie de consommer d'autres aliments nutritifs comme les fruits et légumes. La monotonie des repas commence à peser sur son moral. Il tente d'apporter un peu de variété en ajoutant des ingrédients innovants, mais finit par perdre l'appétit pour des plats toujours similaires.
Ajustements et nouvelles perspectives
À partir de la deuxième semaine, un changement se profile. Son système digestif semble s'adapter et il commence à consommer ses collations enrichies avec moins de résistance. Sur le plan physique, bien qu'il ne constate pas de changements notables au niveau de son poids, il remarque un léger gain de tour de poitrine. À la fin de ces trois semaines, Paul Kita, tout en appréciant certains gains, ressent une nostalgie pour ses repas simples et non transformés, soulignant que l'alimentation ne doit pas seulement répondre à un besoin nutritionnel, mais aussi procurer du plaisir.







